Un bus de renseignement pour le tourisme alternatif
Le CAR Bleu informe voyageurs et locaux sur une Genève animée et accueillante.
"En été, Genève est foisonnante d'activités" se réjouit Léon Meynet, vice-président de l'association Coordination accueil et renseignement (CAR). Mercredi, le fameux CAR Bleu a ouvert. Il s'agit d'un bus d'accueil destiné aux voyageurs backpackers, ainsi qu'aux habitants du bout du lac et de ses environs.
Situé sur la zone piétonne du Mont-Blanc, le bus propose d'aiguiller les jeunes de toutes origines vers des hébergements bon marché et de les renseigner sur des sorties en ville et en France voisine: excursions en bateau, sélection de terrasses et de bars allant du Chat Noir à la Barje, les marchés en ville, ainsi que certains festivals, dont celui d'Habère-Poche.
"Nous espèrons démontrer que Genève est attractive, et non pas seulement pour ses banques et ses hôtels cinq étoiles" affirme Ivar Petterson, président de l'association. Des réceptionnistes y sont présents de 9h à 21h tous les jours de la semaine, et ce jusqu'au 11 septembre 2011.
Un prospectus est également disponible, retraçant campings, sorties, excursions, logements et plan de ville. De Ciné Transat à la location de pédalo, il tente de ne rien oublier."Nous sommes complémentaires d'un tourisme genevois haut de gamme", explique le président du CAR.
Crée en 1974, cette association avait pour but de répondre à l'arrivée croissante des jeunes de passage à Genève en vue des festivals émergents, comme celui de la Bâtie. Aujourd'hui, le CAR confirme l'augmentation de sa fréquentation. En 2010, ils ont eu 13712 visites, un petit millier de plus que l'année précédente.
L'an prochain, un léger changement est en perspective. Nous aurons un nouvel habillage, dévoile Aurélien Wasem, secrétaire permanent de l'association, le bus sera bleu, et non rouge comme il l'est actuellement." Plus logique pour un lieu qui se nomme le CAR Bleu. Et au président de conclure: "Il est intéressant pour tout le monde de montrer une Genève attrayante, souligne-t-il. Les jeunes désargentés d'aujourd'hui seront peut-être les touristes de demain.