Emploi : l’économie sociale et solidaire peut être l'un des pilier de la stratégie de reprise
Actes de la conférence de l’UNRISD sur l’économie sociale et solidaire du 6-8 mai 2013
Les coopératives et les entreprises sociales peuvent contribuer à étendre les possibilités d’emploi et de travail décent, déclare le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.
S’exprimant, le 6 mai 2013, lors de l’ouverture de la conférence organisée par l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD) Potential and Limits of Social and Solidarity Economy, le Directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, a déclaré que le travail décent était menacé par les politiques d’austérité que de nombreux gouvernements ont adoptées pour répondre à la crise économique.
Il a plaidé pour une meilleure compréhension de la capacité de l’économie sociale et solidaire (ESS) – qui regroupe les coopératives, les entreprises sociales et les organismes mutualistes – à agir de manière positive sur l’économie. Selon lui, on distingue quatre domaines essentiels où l’ESS peut vraiment apporter sa contribution à l’action commune: la crise économique, le chômage des jeunes, l’économie informelle et l’emploi rural.
Des recherches menées par l’OIT, a-t-il ajouté, ont montré que les coopératives financières avaient été résistantes pendant la crise et que les coopératives de travailleurs avaient survécu et prospéré dans plusieurs pays. L’ESS peut par conséquent être l’un des principaux piliers d’une stratégie de reprise axée sur l’emploi.
Accédez, dés à présent, à l'ensemble des documents de synthèse des ateliers de la conférence :
• Interventions des participants aux neuf sessions de la conférence (en anglais et espagnol)
• L'Evènement : UN Research Institute for Social Development conference on Potential mand Limits of Social and Solidarity Economy
• Le Discours d'ouverture: Guy Ryder's opening remarks to the UNRISD Conference on Social and Solidarity Economy